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Photo du rédacteurCoralie Marichez

USA, HERE WE COME

Cela fait deux semaines que nous sommes aux Etats-Unis et quel voyage jusqu’à maintenant... Si d’habitude, voyager veut dire pour moi lâcher prise, ces 15 premiers jours auront été plein d’apprentissage et de stress.


Mais avant de rentrer les détails du voyage, laissez-moi vous présenter mes deux compagnons de voyage : Emilie et Speedy D.

EMILIE


Emilie c’est ma cousine. Ma couz jumelle comme on disait, petites. Un mois sépare nos naissances et nous avons passé énormément de temps ensemble quand on était jeunes. Nous avons toujours été très proches et très similaires. Nous aimions souvent les mêmes choses. Je me souviens même d’un dîner de famille où nous avions débarqué habillées de la même manière. Une en bleu, l’autre en jaune. Nous avons toujours eu une manière assez similaire de penser, malgré deux enfances quand même bien différentes l’une de l’autre. Elle a été l'une des personnes les plus importantes de ma vie jusqu’à maintenant, toujours là dans les bons comme dans les mauvais moments. Nous avons déjà voyagé ensemble mais jamais seules, rien qu’à deux. Encore moins depuis tout ce chemin intérieur que l’on a réalisé ces dernières années.

Alors si le voyage s’annonce déjà plein d’amour et d’aventures, je savais que cela viendrait enrichir notre développement personnel et notre relation à deux. Mais je développe cela un peu plus bas.


SPEEDY D


En ce qui concerne Speedy D, le van donc, c’est un peu l’histoire d’un « Je t’aime, moi non plus » depuis le début.


Je suis allée le voir et l’acheter, fin mars, à 4 heures de route de Nelson. J'ai passé le mois d'avril à le construire, un projet qui me tenait beaucoup à cœur. C'était vraiment spécial pour moi de passer du temps à penser et construire ce van, quasi seule. Surtout parce que le dernier, c'était TOTO, en Nouvelle-Zélande, et que j'avais fait toute la construction en appelant mon père en France, tous les deux jours, pour lui demander de l'aide. Cette fois, plus de papa à appeler :( mais je sais au fond de moi qu'il était là pendant tout ce temps puisque j'ai trouvé des trucs et astuces pour réparer mes erreurs. De quoi lui rendre hommage en étant la nouvelle génération de Mac Gyver :).


J'ai dû "déshabiller" Speedy D : démonter et retirer les murs, plafonds et toute la structure qui était déjà présente à l'intérieur. J'ai isolé les murs, construis des parois, fait un trou dans la carrosserie pour y installer une fenêtre de toit, appelé à l'aide pour un petit peu d'électricité et construis tous les meubles et la plomberie. Je sais que bien que mon père ne soit plus de ce monde pour le voir de ses propres yeux, il aurait été fier de moi.


Du côté de la mécanique, super fiable au départ, nous avons depuis rencontré quelques soucis. Malheureusement, cela m'a coûté quelques réparations de plus que prévu, notamment parce que je ne m'y connais pas vraiment en voiture (je n'ose pas, mais je dois dire que j'ai beaucoup appris à ce sujet depuis avril ! ). En revanche, la vie dans Speedy D, depuis deux semaines est un réel un plaisir. Je suis assez contente de la construction jusqu'à présent et ça a été un bon voyage dans l'ensemble. Et je sais qu'une fois les dernières réparations effectuées, il sera prêt pour d'autres aventures !



LE DÉBUT DU ROAD TRIP


L'idée de départ donc, était de faire quelques-uns des parcs nationaux à l'intérieur ouest et de remonter par la côte ouest. Une première pour nous trois qui n'étions jamais allés aux États-Unis auparavant.


Au final, nous avons décidé de planifier notre voyage un peu différemment pour éviter les foules liées au tourisme. Nous avons pris la route de l'intérieur, puis nous irons vers la côte, avant de revenir vers l'intérieur et de rentrer au Canada fin juillet.

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La première étape était de prendre l'avion de la France jusqu'à Vancouver, de récupérer le van au parking de l'aéroport, de faire l'alignement des roues, d'acheter quelques trucs de camping supplémentaires, et de se diriger vers la frontière pour le grand début du voyage. L'expérience à la frontière n'a pas été aussi mauvaise que ce que l'on m'avait dit, mais je dois avouer que j'étais assez stressé. Après quelques questions sur pourquoi et comment nous pouvions obtenir de si longues vacances (les Américains n'ont que deux semaines de congés payés par an), ils nous ont laissé passer, en gardant nos avocats, tomates, œufs et citron. Je n'avais aucune idée que nous ne pouvions pas traverser la frontière avec certains fruits et légumes, drôle d'histoire, surtout parce qu'ils venaient du Mexique et des États-Unis à l'origine. ^^



SEATTLE


Seattle aura été notre première expérience de la grande ville américaine. C'était très paradoxal là-bas. Et très stressant pour moi. Je me souviens me sentir un peu confuse entre le vide de la plupart des rues et la foule du quartier du marché. Tout est question de contraste dans la ville, un peu partout. Touristes, voitures, SDF, drogués, locaux… La cacophonie du marché rencontre le silence de ces hommes et femmes exclus de la société. Pauvreté et argent coexistent. Les bruits, les couleurs vives, les néons partout. C'est criard et bruyant. Tout est excessif. La démesure à l'américaine, là sous mes yeux. Ce que je retiens de Seattle, c'est d'avoir été attirée par tout cela tout en voulant le fuir. C'était intense en émotions. Le débordement, la réalité, nos privilèges à nous, la chute facile de la société capitaliste dans laquelle nous vivons, la culpabilité d'être une touriste et d'une certaine manière de faire partie de tout cela… Heureusement, tout n'était pas aussi orageux à l'intérieur. J'ai apprécié l'architecture, la sensation de grandeur et le musée coloré de la culture pop, conçu par le célèbre Frank O Gehry, que j'ai enfin pu découvrir avec tous mes sens après l'avoir étudié à l'école il y a 12 ans. Et puis, nous avons également trouvé un endroit incroyable pour passer la nuit, juste au bord de l'eau, quel plaisir, quel soulagement.


PORTLAND


Portland aura été une expérience un peu spéciale pour moi. Si j'en crois ce qu'on m'avait dit avant d'y aller, c'est l'endroit branché où il faut être.


Mon expérience aura été celle d'une longue attente stressante car Speedy D avait rencontré quelques soucis sur la route qui sépare Seattle de Portland.


Quand nous sommes arrivés le premier jour, nous sommes allés nous promener avec Mily, pour essayer d'explorer et de me changer un peu les idées. Mais j'étais tellement stressée de commencer le voyage de cette façon, que j'avais beaucoup de mal à vivre le moment présent. J'ai fait de mon mieux pour profiter de cette ville mais Emilie l'attestera, je n'y arrivais pas. Ce fut l'un des moments les plus difficiles pour nous jusqu'à maintenant, puisque son empathie lui faisait ressentir mes émotions. Elle voulait tellement que je ne sois pas si stressée et attristée par la situation, mais je ne pouvais tout simplement pas me défaire de ces émotions... Quand je traverse une tempête, je ne sais pas mentir... Je perds souvent pied et cela peut être bouleversant pour quelqu'un qui a autant d'empathie qu'elle. Malheureusement, j'ai appris avec les années et la thérapie que ce n'est pas grave d'avoir ces émotions et ces moments... Et aussi qu'il n'y a pas grand-chose que je puisse faire, à part accepter la tempête et attendre qu'elle passe. Quelques conversations plus tard, et un peu d'espace l'une de l'autre nous aura permise de poursuivre le voyage, plus fortes qu'au départ.



Le deuxième jour, nous avons déposé Speedy D dans un garage et passé la journée dans un café en attendant une réponse. Nous y sommes retournés en fin d'après-midi et avons alors découvert qu'un débris de pneu s'était apparemment coincé dans la suspension sur la route entre Seattle et Portland. D'où le bruit un peu bizarre que l'on entendait. C'était difficile à croire, mais ils semblaient gentils et honnêtes, alors nous les avons cru. Après tout, les routes sont réellement recouvertes de bout de pneus ici et là.


Ils nous ont également trouvé un tas d'autres problèmes (comme ils adorent le faire même si vous ne leur avez pas demandé) qui m'ont très vite stressée. Mais, pas complètement convaincues de leur honnêteté à ce sujet, nous reprenions la route, direction Salt Lake City.


C'est quelques dizaines de kilomètres plus tard, que la mauvaise nouvelle tombait... Le bruit était revenu... Trop tard pour rebrousser chemin et aller leur parler... C'est là que j'ai compris qu'on s'était probablement fait arnaquer à Portland et qu'on allait avoir besoin de plus de réparations...

ONTARIO - AU MILIEU DE NULLE PART.

Nous nous sommes ensuite retrouvées à Ontario, une ville au milieu de nulle part, en direction de Salt Lake City. Nous nous sommes arrêtées et avons essayé de trouver un bon endroit, avec de bonnes recommandations pour réparer Speedy D. Nous avons fini par y passer deux jours, un pour le faire vérifier, un pour le réparer. Nous avons réussi à trouver un très bon café et une friperie sympa pour passer du temps. En revanche, nous nous sommes demandé ce que faisaient les gens dans cette ville parce qu'il n'y avait vraiment rien à faire. Littéralement rien à part les centres commerciaux, les magasins et les grandes chaînes de restaurants.


Nous avons dormi sur le parking du garage et le deuxième jour, nous avons récupéré Speedy D. Les gars ont fait du bon boulot même si je crois que j'ai fini par payer une facture un peu trop chère pour le travail réalisé. Et malgré le fait que mon budget pour ce voyage venait de disparaître en un claquement de doigts, c'était rassurant de savoir que SpeedyD pouvait reprendre la route...



GREAT SALT LAKE - ANTELOPE ISLAND


Le voyage pouvait enfin commencer. Cela faisait tellement de bien de passer une journée sur cette île, au milieu de tant de nature et de désert.


Tout mon corps pouvait se détendre un peu. Nous sommes allées nager, ou flotter devrais-je dire, dans l'eau salée avant d'aller explorer les sentiers tout autour. C'était tellement incroyable... Sans compter notre première rencontre avec des bisons et nos arrêts d'urgence pour regarder une antilope ou deux courir ici et là.


Un vrai moment de détente et l'occasion de continuer à améliorer l'installation du van, pour la suite du voyage. Coudre une partie de notre moustiquaire au sommet et avec cette vue était définitivement l'un de mes meilleurs moments sur Antelope. (et ce, malgré la colère et la frustration d'Emilie contre ces moustiques/moucherons qui aimaient bien trop notre cuir chevelu)



CANYONLAND & ARCHES NATIONAL PARK


Après cette petite pause près de l'eau, nous nous sommes dirigés vers Canyonland pour visiter Island in the Sky, l'un des 3 districts qui composent ce parc national. C'était notre toute première fois dans le désert et face à des canyons comme celui-ci. Les sensations étaient folles. Je me sentais si petite dans ce paysage gigantesque et en même temps, je me sentais si puissante… C'est comme si je pouvais sentir comment ce paysage et moi, nous ne faisions qu'un. Comme si cette nature devant moi faisait partie de moi. La sécheresse, la recherche d'eau, les petits buissons résistants ici et là, les rouges et oranges flamboyants, la force de ces rochers géants, la résilience de la nature, le caractère si particulier de ce lieu… tout cela faisait écho à ma propre histoire.

Nous sommes allés voir le Grand View Point Overlook et le Green River Overlook. Emilie a continué avec le Upheaval Dome mais pour ma part, j'ai fait une pause solo, le temps d'une sieste à l'ombre. À notre sortie du parc, nous nous sommes arrêtés à la célèbre Mesa Arch, où les touristes faisaient la queue pour leur photo souvenir. C'est alors que nous en avons eu assez de cette Island in the sky et que nous nous sommes dirigés vers un camping pour la nuit.


Le lendemain matin, nous nous sommes réveillés très tôt pour entrer dans le parc national des Arches avant 7h. (ils imposent la réservation d'un créneau horaire pour l'entrée entre 7h et 16h et nous n'en avions pas). Une autre journée au milieu des géants, mais une expérience tout de même un peu plus agréable que la veille. Speedy D n'aura pas beaucoup apprécié la chaleur et je dois dire que moi non plus. Mais les paysages, pleins d'arches et de ponts, d'où le nom du parc, valaient bien le réveil matinal. Cela reste mon parc préféré jusqu'à présent.



Le troisième jour, nous nous sommes dirigés vers The Needles, deuxième district du parc national de Canyonland pour une journée plus lente et plus calme dans les canyons. J'étais un peu moins fan des paysages là-bas, mais nous avons toutes les deux apprécié le calme de ce parc par rapport à la foule que nous venions de traverser. Mon meilleur moment reste ces pictogrammes anciens sur les murs. C'était tellement magique d'essayer de comprendre ce que les anciennes civilisations ont pu essayer d'enseigner ou de transmettre.




GOOSENECKS


En route vers le sud jusqu'à Monument Valley, nous nous sommes arrêtés pour une nuit au Gooseneck State Park. Au départ, nous avions prévu de n'y rester que pour le coucher du soleil, mais le camping était tellement bon marché (10 $ incluant les 5 $ de frais du parc), que nous nous sommes décidées à y passer la nuit. Et quand je vois mes photos, je me dis qu'on en a vraiment eu pour notre argent! C'était encore une fois un de ces endroits où je me suis sentie si bien, enfin capable de tout oublier et d'apprécier le moment présent.



MONUMENT VALLEY

Ce matin-là, nous avions programmé le réveil très tôt dans l'espoir d'un lever de soleil coloré avant de nous diriger vers Monument Valley et d'éviter les touristes (comme nous :p). Au final, nous avons pris notre temps et nous nous sommes retrouvés assez tard sur la route. Nous avons quand même eu notre fameuse photo de Forest Gump, mais nous ne nous sommes pas arrêtées pour traverser la vallée... Premièrement, parce que c'était déjà bondé de touristes, deuxièmement, parce que notre budget a déjà explosé depuis notre arrivée malgré notre mode de vie lent et bon marché. Une des choses que nous avons découvert depuis notre arrivée : la vie aux USA coûte chère… plus que nous ne le pensions. (et je n'inclus pas la réparation de Speedy D dans ce budget là >.<)


LAKE POWELL

Au moment où j'écris cet article de blog, nous sommes dans un café à Page, près du lac Powell. Nous avons pris deux jours Off pour nous ressourcer, retrouver nos amis et notre famille en ligne et passer du temps à mettre à jour nos écrits, sur ce blog notamment.


Le lac Powell est un lac artificiel, au milieu du désert, en Arizona. C'est notre 5ème état, après Washington, Oregon, Idaho, Utah. Nous avons déjà fait plus de 3000 km. Ça va vite ici.


C'est si bon d'avoir un peu d'eau dans les parages même si les températures sont insupportables pour moi... Et ce n'est que le mois de juin... C'est drôle mais je n'avais pas du tout cherché où nous allions avec ce voyage et je ne m'attendais pas à autant de chaleur et de désert. Je ne savais pas que c'était la vie de beaucoup d'Américains… Du coup, je peux vous dire que soudainement, je l'aime mon froid canadien !


Nous avons également eu quelques orages, avec du tonnerre et de la pluie, si rafraîchissants. Notre écran de télévision est devenu tellement plus grand : c'est sympa de regarder les éclairs au loin!


Speedy D ne supporte pas bien la chaleur et a du mal à démarrer, ce qui me donne de quoi explorer le monde de la mécanique une fois de plus. (S'il vous plaît, envoyez-nous les dieux de la mécanique, afin que je puisse soit devenir riche et tout réparer, soit avoir de la chance pour le reste du voyage. ;))


Même si je suis super contente d'avoir vu tous ces paysages ces deux dernières semaines, je dois dire que j'ai hâte de découvrir la Californie et l'océan. Je pense que mon corps a besoin d'eau salée et de vues ouvertes... Mer ou montagne, mon éternel dilemme...


DRÔLES D'HISTOIRES DES USA


Quand je suis arrivé au Canada, j'avais un tas de clichés en tête sur l'Amérique du Nord. Un voyage aux USA n'a jamais vraiment été dans mes projets. Nous voulions juste voyager à deux avec Mily dans un endroit étranger à toutes les deux. Le Canada étant ma maison et les États-Unis situés juste en dessous, c'était un peu l'option de facilité.


Les deux premières semaines ont été pleines d'anecdotes, bonnes et mauvaises mais voici les deux principales qui m'ont marquées :


  • Tout d'abord, les Américains sont tellement amicaux. Ils vous parlent au hasard dans la rue, ils vous offrent leur aide même quand vous ne l'avez pas demandée, ils créent des conversations à partir de rien, pas de « bonjour », pas de « excusez-moi », c'est direct : « tu viens d'où ?! " " Tu cherches quelque chose ? » « tu veux que je t'indique une route ? ». C'est marrant mais c'est ce que j'aime aussi dans la langue anglaise. Pas de "prise de tête".


  • Deuxièmement, dans la plupart des États que nous avons traversés, les Américains semblaient ne pas vraiment se soucier du recyclage. Je suis choquée par le nombre de gobelets à usage unique qu'ils consomment, même lorsque vous êtes assis quelque part dans un café. Couverts, assiettes, tasses, couvercles… Tout est jetable. C'est triste et fou à voir. Je ne comprends pas. J'ai l'impression que ce n'est une question pour personne ici. Et ce qui pourrait être recyclé ne l'est pas. Tout va dans le même bac. C'est triste et frustrant de savoir que la plupart des pays semblent essayer, la France, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, le Canada,... mais certains plus grands comme celui-ci s'en fichent complètement… Pour moi et mon anxiété écologique, cela a été une réalité difficile à affronter…

TRAVEL REFLECTION



Chacun de mes voyages a été pour moi l'occasion de nombreux apprentissages et celui-ci n'a rien de différent.


Comme je suis dans une période particulière de ma vie, après 6 mois intenses de thérapie, un voyage de retour en France, mon diplôme de coach de vie et quelques autres histoires de cœur brisé, j'ai l'impression que ce voyage est une fois de plus tombé à pic. C'est super difficile d'être avec ma jumelle de cœur tout en naviguant mes propres émotions en direct. Parce que son grand cœur et sa grande empathie prennent le dessus sur mon besoin qu'elle ne cherche pas à me "réparer" mais qu'elle soit tout simplement là pour moi. Rassurez-vous, on ne se fâche pas pour autant. C'est plein d'amour. Et là où d'habitude j'aurais ravalé mes émotions pour les enfouir au plus profond de mon âme, cette fois j'essaie, même avec elle, de rester moi-même et de les accepter, même si cela est dur pour elle. Au final c'est une question d'équilibre et je suis fière de nous pour toute l'énergie que l'on met à trouver.


Il nous a fallu quelques jours pour nous habituer à vivre l'une avec l'autre mais les choses sont tellement plus agréables depuis que nous avons quitté les grandes villes. C'est fou ce que je suis stressée dans les endroits bondés et bruyants. C'est une chose que j'avais découverte en Nouvelle-Zélande avec ma Cachou, mais c'est encore plus vrai dans un pays comme les USA.


Même si je n'ai aucune idée de ce que je veux faire après août et où je veux aller, même si le sentiment d'être chez moi que j'avais à Nelson me manque, j'ai une sensation profonde qui me dit que je dois continuer à creuser ce chemin que j'ai pris avec le coaching de vie et que c'est ce qui va m'apporter des réponses sur là où j'ai envie de m'installer et près de qui.


En attendant, je peux d'ores et déjà vous dire que je ne suis pas une personne du désert, je ne suis pas du genre Utah, Arizona. J'ai adoré l'Oregon, malgré les problèmes de mécanique rencontrés. Et j'ai tellement hâte d'aller voir l'océan.


Je vous écris bientôt,

Love. Co

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