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Photo du rédacteurCoralie Marichez

Co au pays des Caribous - 6 mois

Mercredi, cela faisait exactement 6 mois que j'ai atterri au Canada. J'ai toujours un peu de mal à y croire. J'ai parfois eu l'impression de ne pas avoir beaucoup avancé ces dernières semaines, comme si je faisais 3 pas en avant pour repartir 10 en arrière. Pourtant, vous écrire m'a fait prendre conscience une fois de plus du chemin que je continue sans cesse de parcourir, même quand j'ai l'impression de faire du sur place...


Si j'ai souvent été impatiente avec moi-même, ce mois-ci aura été celui de nombreux petits changements. L'occasion de reprendre les routes pour visiter les lacs et les montagnes alentour, avec un premier road trip entre copains jusqu'à Kimberley pour l'anniversaire de Joe, puis un second avec John jusqu'à Osoyoos pour l'achat éventuel d'une voiture. Mars, c'était aussi l'arrivée du printemps qui s'est faite de manière assez soudaine, de quoi entreprendre de nombreuses nouvelles explorations, en local, avec Meg, Annika, Liam et/ou Oatis et de quoi me rendre plus en plus impatiente de goûter aux étés réputés chauds et ensoleillés dans les Kootenays. L'occasion également d'une journée escapade pour s'essayer au ski de printemps à RED MOUNTAIN avant d'être brutalement rattrapés par la réalité d'un hiver canadien et le retour de la neige... L'occasion de redonner à nos paysages de jolis dégradés de blancs et de me permettre de retourner profiter de la poudreuse avant la fin officielle de la saison ! Et qui dit fin de la saison, dit, fin de mon travail saisonnier. Je vous avais laissé sur quelques mots évoquant un éventuel entretien pour le job de mes rêves et bien, j'entame aujourd'hui ma quatrième semaine de boulot avec eux...


Je vous promets donc, comme toujours un article riche en photos et en petits changements et je vous dresse à la toute fin, un premier bilan de ma vie depuis qu'elle se déroule au pays des Caribous ! Alors, je vous emmène ? En route !



ESCAPADE À KIMBERLEY


Peu de temps après avoir publié le dernier article, je suis partie à Kimberley avec Rob, Meg, et Joe, pour l'anniversaire de ce dernier. 2 jours très ensoleillés parfait pour explorer les rivières alentour et improviser une aventure nocturne jusqu'à des sources naturelles d'eau chaude perdues dans les montagnes.


Une bonne partie de fou-rire puisque j'étais la conductrice responsable de la soirée et que la route non goudronnée était remplie d'obstacles à passer... Sans compter la conduite de nuit me jouant quelques tours... c'est avec allure que je roulais sur ce que je pensais être des morceaux de glace tombés de la falaise, s'avérant être en réalité des gros morceaux de pierre blanche... Autant vous dire qu'on a bien testé mes pneus et mon 4-roues-motrices !

Une fois arrivés, nous avons pu profiter d'un moment tout en douceur ponctué de jolies couleurs grâce à Rob, qui avait eu l'idée d'emmener des bâtons lumineux pour éclairer le bassin dans lequel on s'est baignés. C'était chouette d'être perdus comme ça de nuit, en pleine nature, dans des sources d'eau chaude et de jouer avec des couleurs presque psychédéliques ! (les photos ne leur rendent définitivement pas justice)


Le deuxième soir nous sommes allés skier de nuit sur la station située à quelques minutes du centre de Kimberley. La vue était grandiose et les couleurs du coucher de soleil éblouissantes. Je n'avais jamais skié de nuit et même si nous n'avions accès qu'à une seule piste, c'était une grande partie de plaisir ! De quoi immortaliser ce moment avec les copains avant de se réchauffer pour un dernier dîner pris autour du feu.

Au petit matin du troisième jour, je reprenais la route seule, non pas dans le 4x4 que vous voyez sur la photo, celui-là c'est celui de Rob ;) mais bel et bien dans ma voiture, afin d'être de retour en ville pour un entretien pour le boulot qui est maintenant le mien (mais encore un peu de patience, j'en parle plus bas :))


KOKANEE CREEK WALK


Dans les jours qui ont suivi, j'ai pas mal exploré les environs.

En nous aventurant sur les sentiers de Kokanee Creek Park avec Meg, nous avons découvert de nouvelles cascades gelées et de magnifiques paysages de plage. En effet, le niveau de l'eau est actuellement tellement bas que nous avons pu explorer et marcher le long d'un banc de sable jusqu'au milieu du lac ! L'occasion évidemment de prendre quelques photos avant d'être rattrapées par les nuages noirs et menaçants que l'on voyait au loin.



NELSON ET SES ALENTOURS


Ce mois-ci j'ai également continué à explorer le voisinage proche de Nelson, que ce soit pour aller marcher, randonner ou juste le temps d'une échappée en voiture. Je dois avouer que j'ai pas mal "emprunté" Oatis à Kristy pour l'emmener avec moi quand j'avais envie de sortir mais du mal à me motiver seule. Et au moment même où je vous ai écrit ce passage, j'étais sa "dog sitter" pendant 10 jours car Kristy était partie en vacances. Après 5 jours seulement, je ne savais déjà plus trop si c'était moi qui le promenais ou si c'était lui qui me donnait l'opportunité de sortir... Je ne m'en plains pas, car il a tendance à être très protecteur et quand je m'étais un peu perdue le mois dernier, c'est lui qui avait retrouvé le chemin par lequel on était passé. Et puisque c'est déjà la saison des ours, l'avoir avec moi, c'est aussi forcément un peu plus rassurant !

En parlant d'ours, la vie sauvage commence doucement à se réveiller en ville. Nous avons de nouveaux colocataires dont MIMI la marmotte qui vit dans les pierres juste en face de la maison et Maeko le raton laveur que je n'ai malheureusement pas encore vu mais qu'Oatis a décidément repéré plusieurs fois en pleine nuit. Scott, le frère de Kristy qui vit juste en dessous de nous, a quant à lui aperçu un premier ours brun, dans le fond du jardin, encore tout endormi après cette longue période d'hibernation. Lui non plus je ne l'ai pas aperçu mais apparemment cela ne saurait tarder... Je ne sais pas si j'ai hâte ou si j'ai peur...^^



ROAD TRIP TO OSOYOOS - CRISTINA LAKE


Il y a quelques jours je me suis rendue jusqu'à Osoyoos avec John qui avait repéré une voiture qui l'intéressait. Il avait bien fait 3h de route pour qu'on aille acheter "Copine", c'était donc à mon tour de lui rendre la pareille. 3h30 de conduite direction l'ouest cette fois-ci et l'occasion donc d'un petit road trip improvisé pour ma part ! Je n'étais jamais vraiment allée dans ce coin-là et j'avais très envie d'aller voir à quoi ressemble cette région considérée comme l'une des plus chaudes de Colombie-Britannique.


Osoyoos avait des allures d'une ville pour les retraités, c'était assez drôle car difficile de trouver un endroit sympa où déjeuner un samedi midi. En revanche, les décors me rappelaient vraiment ces clichés de déserts américains et quelques souvenirs de Patagonie aussi.

Au final, la voiture n'était pas dans d'aussi bonnes conditions qu'annoncées, mais peu importe, j'étais contente d'être venue explorer un peu cette nouvelle région. Sur le chemin du retour nous nous sommes arrêtés à Cristina Lake, où, l'espace de quelques instants, j'avais l'impression d'être en plein été, sur une île paradisiaque. Les plages de sable fin et l'eau turquoise, entourées des montagnes encore enneigées, sans compter le micro-climat nous offrant un petit 15°C, c'était magique !

C'était un vrai coup de cœur et je pense que si les parcs rouvrent cet été, je risque fortement d'y revenir pour y camper.


RED MOUNTAIN


Avec le printemps qui arrive, nous avions très envie d'aller explorer la station de ski RED, située à une heure de route seulement de Nelson. Nous y sommes donc allés le temps d'une journée et ce fut une découverte riche en surprises. En effet, le "resort" est bien plus grand que celui de Whitewater et ressemble d'avantage à nos montagnes de ski à la française ! C'était un réel plaisir de retrouver les bars et restaurants en plein milieu des pistes, tout comme dans les Alpes. C'est bête mais je ne savais pas trop si cela existerait ici. Ce n'était pas le cas en Nouvelle-Zélande ni à Whitewater donc, j'avais quelques doutes. La neige ressemblait vraiment à celle que l'on trouve sur nos montagnes à la française, et en dehors des pistes damées, impossible de vraiment skier. Une petite frustration pour les copains, mais un énorme plaisir pour moi, habituée à ce type de conditions... L'occasion de renouer avec mon amour des longues descentes à toute vitesse !


Enfin, ce qui était chouette aussi ce jour-là, c'était d'avoir ces vues dégagées sur des montagnes complètement différentes de celles que l'on a à Nelson. Un vrai plaisir pour les yeux, presque aussi ressourçant que de s'asseoir sur la plage à regarder vers l'horizon ! :)




RATTRAPÉS PAR L'HIVER


Après toutes ces balades et journées de ski ensoleillées je dois avouer que j'étais définitivement prête pour le printemps... mais les hivers canadiens étant réputés pour durer, nous faisions soudainement face à une nouvelle vague de froid et de neige ! L'occasion de me motiver à aller profiter de la poudreuse pour l'une des dernières sessions de la saison et d'emmener aussi mon appareil photo afin de jouer les photographes paysagers l'espace d'une matinée !


Niveau boulot dans la station, nous avions un peu d'espoir que la neige du mois de mars ramène davantage de clients dans la cafétéria où je travaillais mais les restrictions COVID n'ont définitivement pas rendue les choses faciles. Certains parfois disent qu'ils aimeraient être payés à ne rien faire, je peux vous dire que pour moi cela aura été très compliqué... Les journées nous ont souvent parues très longues, avec rien d'autre à faire que d'attendre les clients (qui ne venaient pas). Moralement c'était assez dur de se sentir plutôt inutile. Il nous aura fallu trouver des occupations et lire pas mal de livres, histoire de faire passer le temps plus vite !


Sans compter aussi que depuis une semaine, la province est à nouveau en confinement (enfin, une fois de plus ce n'est pas le même type de confinement que pour vous.) Ils ont subitement décidé de fermer toutes les salles intérieures de bars, restaurants et salles de sport pour 3 semaines minimum. Il n'y a pas eu d'anticipation ou d'effet d'annonce du gouvernement, c'est un peu tombé comme sorti de nulle part. Les chiffres étant en augmentation, je pense qu'ils ont préféré réagir assez vite.

En une journée donc, les rues du centre ville ont arboré leurs plus belles terrasses puisque celles-ci peuvent légalement rester ouvertes... et notre dernière semaine en station se sera faite en extérieur.

Bon, en soi, le printemps arrive, ça devrait le faire... mais ce matin, il faisait encore tout de même -1°C... alors parfois, on se les caille comme on dit !


Enfin, dimanche, nous célébrions la fin officielle de la saison et à cette occasion, nous sommes tous venus habillés en costume hawaïen, une belle manière de dire au revoir à l'hiver et d'attirer le soleil.

N'étant pas vraiment débordés à la cafétéria, j'ai aussi pu aller skier une dernière fois avec les copains, avant de devoir faire une place officielle pour mes skis dans mes placards :)


Au final, j'avais toujours rêvé de faire une saison de ski, c'est maintenant chose faite ! Même si, les conditions étaient bien différentes avec la pandémie, je ne regrette absolument pas mon choix. Cela m'aura permis de rencontrer pas mal de monde, de trouver doucement mes marques dans la ville et surtout de me créer ma petite bande de copains que j'adore ici sur place. Malgré le Covid, nous avons réussi à profiter de la neige et du ski et je dois dire que je me suis aussi doucement créé un réseau qui risque d'être utile pour le futur... Alors, bien que certains moments n'étaient pas des plus faciles, c'est avec le sourire et de nombreux souvenirs que j'ai dit au revoir à "Coco Serveuse en station!"



MON NOUVEAU TRAVAIL


Cela fait donc quatre semaines que j'ai rejoint l'équipe de POPOV LEATHER , un atelier de fabrication d'accessoires en cuir. Je suis l'un des membres à la production, je m'occupe principalement de la couture (à la main) et des finitions des différents produits que l'on vend sur le site internet (j'apprends doucement la découpe et l'assemblage aussi). Il s'agit de produits de qualité, en cuir, garantis à vie, et fabriqués uniquement à la commande (pour éviter les stocks et la surproduction). Toute l'équipe est ultra sympa et les patrons sont très orientés sur le bien-être de leurs employés. Ça sonne un peu comme le job idéal et je peux vous dire que j'adore !! Sans compter qu' ils proposent des heures flexibles à nos modes de vie, ce qui, je dois l'avouer est l'un des arguments qui m'a aussi beaucoup plu dans ce job ! Cette semaine sera la dernière à mi-temps puisqu'à partir de lundi prochain, je ne ferai officiellement plus que ce job :):)


C'est drôle car quelques semaines avant de voir l'annonce en ligne, je discutais avec mes copains ici de mes envies de boulot pour la suite. J'annonçais vouloir trouver quelque chose d'un peu plus manuel et créatif, dans une équipe inspirante et une entreprise de taille moyenne. Je disais aussi que j'aimerais un travail assez flexible sur les heures afin de pouvoir profiter de la vie ici cet été. Et un travail qui paie un peu mieux aussi que le minimum auquel j'ai dû m'habituer avec les taf de serveuse. Et voilà, 10 jours plus tard, l'annonce idéale était là sous mes yeux... Le pouvoir de la manifestation?!

Je pense que depuis la Nouvelle-Zélande, je ne m'étais jamais vraiment redonnée la chance de réaliser des petits rêves, professionnellement parlant. J'ai pris conscience récemment que ce qui me rendait aussi heureuse chez les kiwis, c'était le fait que je me donne l'autorisation constante de rêver et de vivres ces rêves. Achever cette saison de ski et démarrer ce nouveau boulot aura été un peu le déclic pour moi. L'un était un rêve d'ado, faire un travail de saisonnier en mode "ski resort", l'autre, un rêve de petite fille "travailler dans un atelier". Je me suis souvent laissée distraire, oubliant peu à peu que les bonheurs les plus simples se trouvent souvent là où ils avaient toujours été. En moi. Prendre le temps d'écouter à nouveau cette petite fille que j'étais, celle qui fabriquait constamment des jeux, des boîtes, des décors, en carton, ficelle et pâte à modeler, pendant des heures et des heures seule dans sa chambre... C'était peut-être ça la solution pour donner à ma vie une nouvelle direction ? Et l'occasion "d'être", une fois de plus.



6 MOIS DE CANADA, UN PREMIER BILAN ?


6 mois de Canada donc. Une arrivée un peu précipitée avec le COVID. Un enchainement de circonstances qui m'ont amenée à Nelson. Un job de serveuse en station, en pleine pandémie. Une nouvelle coloc. Des nouveaux amis. Et un énorme travail sur moi-même... Mon intégration au Canada n'aura pas été aussi facile que celle en Nouvelle-Zélande, la faute aux clichés américains qui me hantaient avant même d'avoir atterri ici...


J'ai tenté depuis mon arrivée d'éviter la comparaison avec la Nouvelle-Zélande qui m'a, vous le savez, beaucoup marquée. J'avais envie d'un nouveau départ ici, sans l'ombre d'une histoire du passé qui me collait à la peau. Et après 6 mois, je pense avoir enfin fait une partie de ce deuil. Encore un, vous me direz.


Faire le bilan de ces 6 premiers mois c'était me rendre compte de tout ce chemin parcouru ces deux dernières années. Depuis que j'ai quitté la Nouvelle-Zélande la première fois, je me suis mis en tête de trouver un nouvel endroit que je puisse appeler "Home sweet Home". J'ai bien essayé la Norvège mais cela ne collait pas. Et chacun de mes retours chez les kiwis m'avait mis le doute quant au fait de retrouver ce sentiment de bien être qui m'habitait à Tauranga et au Mont Maunganui. Avec mon arrivée dans les Kootenays et à Nelson plus précisément, j'ai repris beaucoup d'espoirs. Cette ville ne cesse de me surprendre. J'ai découvert, il y a peu, qu'il n'y a qu'environ 12 000 habitants ici, ce qui n'est pas beaucoup plus grand que la ville où j'ai grandi. Pourtant, la vie y est bien plus riche et animée. Je ne saurais vous dire le nombre exact de restaurants et bars mais probablement plus d'une vingtaine. Sans compter les petites boutiques seconde main et les produits de fermes locales facilement accessibles. C'est un peu l'endroit rêvé que je passais mon temps à chercher. La région quant à elle, ne cesse de m'attirer. Avec l'été qui arrive, j'ai hâte de l'explorer en large et en travers, que ce soit depuis les murs d'escalades, les sommets des sentiers de randonnées ou les pistes de VTT.


Trouver ce job chez Popov aussi, m'a permise enfin d'avoir le sentiment de me poser. C'est bête mais j'en avais marre des petits boulots et de l'imprévu. Peut-être est-ce l'arrivée des 30 ans qui m'a fait mettre un coup d'accélérateur, mais cela faisait plusieurs mois déjà que j'avais envie d'avoir un chez moi à moi et de pouvoir planifier d'autres types de projets, pas toujours compatibles avec une vie de saisonnier. Trouver donc un endroit où me poser, puis un travail qui me plait et qui a du sens, c'était exactement cela dont j'avais besoin pour enfin donner de la suite à mes idées.


Les Canadiens quant à eux, sont définitivement tout aussi amicaux et généreux que ce que l'on en dit. Les Québécois me rappellent beaucoup les français car leur culture est vraiment proche et les anglophones quant à eux, me rappellent les kiwis. C'est chouette car c'est un vrai mix dans lequel je commence doucement à me fondre. Je commence à avoir ma petite bande de copains qui se construit doucement. J'ai hâte que le Covid s'efface un peu et que je puisse rencontrer davantage de monde afin d'aller faire de l'escalade et ou du VTT avec des nouveaux partenaires d'aventures. Mais avec le nouveau confinement qui se profile, j'ai des doutes que cela ne se fasse pour l'instant. Je prends mon mal en patience comme je peux.


Enfin, je réapprends doucement à me laisser vivre aussi. Je crois que les derniers mois ont été assez sportifs et que mine de rien, j'ai passé beaucoup de temps à avoir peur d'être déçue que je m'en décevais moi-même. En changeant de cap et en redistribuant mon énergie sur des idées plus positives, l'Univers est revenu doucement taper à ma porte, m'apportant comme par magie les situations, expériences et personnes dont j'avais besoin. En réalité, je ne vais pas vous mentir, elles étaient déjà là à portée de main. Il fallait simplement que j'accepte le brouillard émotionnel dans lequel je naviguais pour reprendre conscience que le soleil n'était jamais très loin. De jour, comme de nuit, qu'il vente, qu'il pleuve ou qu'il neige, peu importe la tempête que l'on traverse, il brille derrière les nuages et ses rayons finissent toujours par revenir nous réchauffer l'âme et le cœur...


Je vous écris le mois prochain,

love,

Co.

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